Appel à proposition pour l'évaluation du Projet ‘‘Faire de la réserve de biosphère de Yangambi, un pôle d’excellence sur le climat et la biodiversité’’ 2022-2024

UNESCO
Appel à proposition pour l'évaluation du Projet ‘‘Faire de la réserve de biosphère de Yangambi, un pôle d’excellence sur le climat et la biodiversité’’ 2022-2024 Grant support-call for proposal

Reference: UNESCO/RDC/SC/01/2024
Beneficiary countries: Congo, The Democratic Republic of the
Registration level: Basic
Published on: 24-Oct-2024
Deadline on: 15-Nov-2024 14:00 (GMT 1.00)

Description

L'UNESCO met en œuvre depuis plus de 50 ans, le Programme sur l'Homme et la biosphère (MAB) afin de veiller à ce que les activités anthropiques ne nuisent pas à la nature et qu’elles s’y imbriquent de manière non seulement neutre mais positive. Les réserves de biosphère jouent un rôle essentiel à cet égard. Elles constituent des laboratoires d'interaction harmonieuse entre l'Homme et la nature, permettant l'avancement des connaissances scientifiques et indigènes, facilitant le partage des connaissances, promouvant l'interface science-société et favorisant les moyens par lesquels la science peut apporter des solutions concrètes dans la vie quotidienne des populations locales. Le réseau mondial des réserves de biosphère comprend 759 sites dont la réserve de biosphère de Yangambi (RBY) en RDC. Abritant plus de 32.000 espèces d’arbres sur une superficie de 235.000 ha, la RBY constitue un hotspot de biodiversité dans le bassin du Congo.

A la faveur d’un Accord de coopération entre la Direction générale belge de la coopération au développement (DGD) et l'UNESCO, a été mis en place, en 2022 le projet « Faire de la réserve de biosphère de Yangambi, un pôle d’excellence sur le climat et la biodiversité ». Ce projet, développé par l’UNESCO et un consortium de partenaires, renforce le cadre de la mise en œuvre et de la promotion du programme MAB en République démocratique du Congo. Son objectif principal était de contribuer à renforcer le rôle de la Réserve de biosphère de Yangambi en tant que site modèle d’observation pour le développement durable, à travers le suivi des données socio-économiques, de biodiversité et de changement climatique. A cet effet, les réalisations majeures du projet ont porté, entre autres sur :

  • L’amélioration de la gouvernance institutionnelle et opérationnelle des acteurs et des partenaires du projet ;
  • L’amélioration de la gouvernance MAB au niveau local et national ;
  • Le soutien durable au développement local à travers la promotion de l’économie verte ;
  • L’amélioration du niveau de connaissance de la biodiversité et des cycles biogéochimiques de la forêt de Yangambi

 

 

Le projet a mobilisé une demi-dizaine d’institutions congolaises et belges, à savoir : l’Université de Gand (UGent), le programme Capacités pour la biodiversité et le développement durable (CEBioS) de l'Institut royal des sciences naturelles de Belgique (IRSNB), l’Ecole Régionale d’Aménagement et de gestion Intégrés des Forêts et territoires Tropicaux (ERAIFT), le Centre de Surveillance de la Biodiversité (CSB), le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), Comité locale du Programme Man and the Biosphere (MAB).  Une enveloppe de 1.693.745 EUR, soit 1.907.370,49 USD, a été accordée à l’UNESCO par la Direction générale de la Coopération au Développement et l’Aide Humanitaire du Royaume de Belgique pour la mise en œuvre du projet.

Bénéficiaires :

Bénéficiaires institutionnels

Les institutions nationales responsables de l’administration, de la conservation et de la gestion de la réserve de biosphère de Yangambi (INERA et Comité MAB) ont bénéficié d’un cadre institutionnel et d’une gouvernance améliorée du programme MAB et des réserves de biosphère aux niveaux national et local.

Les autorités décentralisées (municipalités et gouvernements locaux) gérant le territoire englobant la réserve de biosphère de Yangambi (RBY) ont vu leurs capacités de gestion développées. Le CSB a également bénéficié du soutien institutionnel et opération tout au long du projet. L’ERAIFT a coordonné efficacement les données scientifiques et renseigné davantage la base de données disponible sur la réserve.

Le laboratoire ISOFYS de l’Université de Gand a réalisé plusieurs activités de recherche avec ses Doctorants dans le cadre de la coopération nord-sud, suivi d’un transfert de technologie et de compétences aux étudiants et chercheurs congolais.

Société civile et communautés de base

Au niveau local, les activités visant à promouvoir la préservation de la biodiversité, le renforcement des capacités de gestion et la protection de l’environnement ont bénéficié directement aux communautés locales environnantes.

Stratégie et contribution au développement durable :

La stratégie du projet est triple : elle englobe les aspects de consolidation de la gouvernance des institutions et du programme MAB au niveau local et national, la recherche appliquée et fondamentale sur des question liées à la conservation de la biodiversité et au changement climatique autour de la tour à flux, et le développement durable des communautés locales à travers l’économie verte.

Le projet a ainsi contribué au résultat 4.SC5 - Capacités institutionnelles et humaines en sciences fondamentales, technologie, recherche, innovation et ingénierie renforcées pour faire progresser les connaissances au service du développement durable dans le programme et budget de l'UNESCO pour 2022-23 (41C/5). Ainsi, il devrait contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable [1](ODD).

Par ailleurs, la République Démocratique du Congo (RDC) est signataire de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et d’autres conventions sur la biodiversité, ainsi que de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et de ses différents protocoles, ce qui implique que le gouvernement du pays doit se conformer aux obligations convenues dans les conventions, telles que la production de rapports sur l’état de sa biodiversité et du changement climatique et ses mesures d’atténuation à intervalles réguliers. Le projet a produit de nouvelles données, qui permettent à la RDC de se conformer à ces exigences en matière de déclaration, qui seront transmises aux autorités et agences appropriées.

La dixième réunion de la Conférence des Parties, tenue du 18 au 29 octobre 2010 à Nagoya, préfecture d’Aichi, Japon, a adopté un Plan stratégique révisé et actualisé pour la diversité biologique, y compris les Objectifs d’Aichi pour la diversité biologique, pour la période 2011-2020. Ce plan a fourni un cadre global sur la diversité biologique, non seulement pour les conventions relatives à la diversité biologique, mais aussi pour l’ensemble du système des Nations Unies et tous les autres partenaires engagés dans la gestion de la diversité biologique et l’élaboration de politiques, y compris certains liens avec l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de leurs effets.

Alors que les objectifs pour le monde post-2020 Biodiversité, le projet est très pertinent par rapport à la CDB (objectifs 15, 19 et 20 d’Aichi) et à la CCNUCT en s’efforçant de comprendre les liens entre la biodiversité et le cycle du carbone.

Objectif d’Aichi 15 :D’ici à 2020, la résilience des écosystèmes et la contribution de la diversité biologique aux stocks de carbone ont été renforcées grâce à la conservation et à la restauration, y compris la restauration d’au moins 15 % des écosystèmes dégradés, contribuant ainsi à l’atténuation des changements climatiques et à l’adaptation à ces changements et à la lutte contre la désertification.

Objectif d’Aichi 19 : D’ici à 2020, les connaissances, la base scientifique et les technologies relatives à la diversité biologique, à ses valeurs, à son fonctionnement, à son état et à ses tendances, ainsi qu’aux conséquences de son appauvrissement, sont améliorées, largement partagées, transférées et appliquées.

Objectif d’Aichi 20 : D’ici à 2020 au plus tard, la mobilisation de ressources financières pour la mise en œuvre effective du Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique, toutes sources confondues, et conformément au processus consolidé et convenu dans la Stratégie de mobilisation des ressources, devrait augmenter considérablement par rapport aux niveaux actuels. Cet objectif fera l’objet de modifications subordonnées à des évaluations des besoins en ressources qui seront élaborées et communiquées par les Parties.

  1. Objectif et utilisation

L'objectif principal de l'évaluation est d'évaluer la pertinence du partenariat UNESCO/DGD/Partenaires dans le cadre du projet évoqué, son efficacité (c'est-à-dire la réalisation de ses objectifs) et son efficience, et de formuler des recommandations à l'UNESCO en vue d’améliorer l’exécution des activités retenues pour la phase 2. La phase 1 du projet était une phase pilote qui a permis de collecter un ensemble d’informations et de données de base et de réaliser une diversité d’activités de formation et d’appui logistique. La seconde phase du projet maintient les trois axes d’intervention formulées durant la phase 1. Toutefois, des changements majeurs sont survenus dans le volet 3 (appui au développement local) où les activités concrètes d’autonomie des communautés locales vont être implémentées sur le terrain.

L'évaluateur doit prendre en considération la valeur ajoutée de l'UNESCO, la mesure dans laquelle les priorités mondiales de l'UNESCO - l'Afrique et l'égalité des genres - sont intégrées dans le projet, ainsi que la mesure dans laquelle le projet contribue au mandat de l'Organisation, et en particulier à celui du Secteur des sciences naturelles, et à l'Agenda 2030 des Nations unies.

 

  1. Objectifs et champ d'application

L'évaluation couvrira toute la durée du projet (2022 - 2024) et devrait porter sur les éléments suivants :

Pertinence

  1. Dans quelle mesure le projet a-t-il permis de répondre aux besoins des bénéficiaires ?
  2. Dans quelle mesure le projet et son approche sont-ils pertinents pour les enjeux climatiques et de conservation des ressources naturelles dans la RBY étant donné le contexte naturel et social de la RDC ?
  3. Les activités entreprises dans le cadre de ce projet permettent-elles d’atteindre la vision et les objectifs visés ?

 

     Cohérence

  1. Dans quelle mesure les objectifs généraux du projet ont-ils contribué aux priorités de l’UNESCO relatifs au renforcement des capacités de ses Etats membres en vue de faire progresser la science et de l’appliquer à la gestion durable des ressources naturelles, à la conservation des écosystèmes et de la biodiversité ?

 

 

 

Efficience

  1. Quelle a été l'efficacité de la mise en œuvre du projet en termes de temps et d'utilisation optimale des ressources ?
  2. Quelles sont les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces du processus de mise en œuvre du projet ?
  3. Dans quelle mesure le projet s’est-il adapté aux conditions locales uniques et à des circonstances imprévues ?
  4.  
  5. Dans quelle mesure la coopération entre l’UNESCO, le donateur et les partenaires opérationnels était-elle fluide et efficace ?
  6. Dans quelle mesure le projet a-t-il gagné en visibilité ? Quelle a été l'efficacité des stratégies de communication ?

 

  •  
  1. Dans quelle mesure les activités ont-elles été mises en œuvre comme prévu et les résultats atteints ?
  2. Dans quelle mesure les activités et les résultats ont-ils été alignés sur les principaux résultats escomptés du projet ?
  3. Comment le projet a-t-il contribué à la réalisation de l'agenda 2030 des Nations unies et les objectifs ACHI ?
  4. En quoi le projet a amélioré la compréhension scientifique du rôle du bassin du Congo dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, une priorité des Etats de ce bassin?

e) Y a-t-il eu d'autres indications ou d'autres effets positifs importants non intentionnels qui s'alignent sur la vision globale du projet ?

f) Quelle a été l'efficacité des stratégies et des outils utilisés pour la mise en œuvre du projet ?

g) La procédure de sélection des prestataires au cours de la mise en œuvre du projet a-t-elle été efficace, sélective et équitable ?

 

Durabilité

  1. Dans quelle mesure les avantages du projet sont-ils susceptibles d'être maintenus après l'achèvement de ce projet ?
  2. Quelles sont les conditions préalables ou habilitantes qui doivent être mises en place pour favoriser des effets durables ?
  3. Dans quelle mesure les instituts de recherche, les universités, les ONGs et les acteurs locaux de développement impliqués ont-ils démontré qu'ils s'appropriaient les activités et qu'ils étaient prêts à poursuivre ces activités ou des activités similaires à l'avenir ?

 

 

Impact (preuves préliminaires)

  1. Quel est l'impact de la production scientifique des bénéficiaires (publications, formation de chercheurs, transfert de connaissances aux étudiants, etc.) au niveau local et national ?
  2. Quel a été l’impact de la base des données collectées sur l’amélioration de la connaissance sur la RBY et le perfectionnement des étudiants et de la communauté scientifique ?

 

  1. Conception et méthodologie

L'évaluation doit comprendre les éléments méthodologiques suivants :

  • Recherche documentaire des données disponibles, des documents fournis par l'UNESCO et le donateur (documents de politique, protocole d'accord et autres documents liés au projet), des rapports scientifiques des bénéficiaires, des livrables des partenaires, des rapports narratifs des partenaires, des communications importantes et des messages sur les médias sociaux, les publications en ligne, ainsi que de toute autre information pertinente permettant de répondre aux questions de l'évaluation.

 

  • Une mission de terrain dans la réserve de biosphère Yangambi est souhaitable en fonction du contexte sécuritaire pour observer les éléments physiques du projet et s’entretenir, lorsque possible, avec les parties prenantes locales

 

  • Entretiens virtuels avec les autres principales parties prenantes, les bénéficiaires et les acteurs locaux. En outre, des entretiens virtuels avec le personnel concerné du siège de l'UNESCO (ex : secrétariat de l'UNESCO pour le projet, ADG/SC, etc.) seront organisés.

 

  • Une enquête sera spécifiquement conçue pour les scientifiques, les administrateurs locaux, entreprises contractantes, ministères de tutelle, etc. qui ont bénéficié du projet.

 

Conformément à la politique d'évaluation de l'UNESCO, l'évaluation devra se conformer aux normes et standards d'évaluation du Groupe des Nations Unies pour l'évaluation (UNEG), aux lignes directrices de l'UNEG pour l'intégration des droits de l'homme et de l'égalité des genres dans les évaluations et aux lignes directrices éthiques de l'UNEG pour l'évaluation. L'équipe d'évaluation devra également veiller à ce que les principes d'éthique, de droits de l'homme et d'égalité des sexes soient dûment intégrés à tous les stades du processus d'évaluation.

 

Pour référence, la politique d'évaluation de l'UNESCO 2022-2029 peut être consultée ici :

https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000381664?posInSet=1&queryId=605e884d-4a58-49b6-bb1e-e42bd36dc424 .

 

  1. Rôles et responsabilités

L'évaluation sera gérée par le secteur des sciences exactes et naturelles (SC) avec le soutien du Bureau de Kinshasa et du bureau d'évaluation de la Division des services de contrôle interne de l'UNESCO (IOS) et sera menée par une équipe d'évaluation externe indépendante. L'équipe d'évaluation externe devra élaborer une méthodologie d'évaluation détaillée, y compris les outils de collecte de données, procéder à la collecte et à l'analyse des données, ainsi qu'au travail sur le terrain, et préparer, éditer et assurer la qualité du projet de rapport et du rapport final en anglais.

Groupe de référence pour l'évaluation

Un groupe de référence sera créé pour accompagner le processus d'évaluation et fournir un retour d'information et une assurance qualité sur la méthodologie d'évaluation, le rapport initial et le (projet de) rapport d'évaluation. Le groupe de référence sera composé de membres du bureau d'évaluation d'IOS, de la division des Sciences écologiques et des sciences de la terre, des Bureaux de l’UNESCO à Kinshasa et à Yaoundé et d'un représentant de la DGD ou de son représentant. Le groupe de référence se réunira périodiquement (virtuellement) pendant l'évaluation, quand c’est nécessaire.

Logistique

L'équipe d'évaluation sera généralement responsable de sa propre logistique : espace de bureau, soutien administratif et de secrétariat, télécommunications, impression de la documentation, organisation des voyages, etc. L'équipe d'évaluation sera également responsable de l'administration et de la diffusion de tous les outils méthodologiques tels que les enquêtes. SC fournira l'accès à toute la documentation pertinente et aux coordonnées de toutes les parties prenantes et des listes de distribution. Il facilitera également l'accès aux parties prenantes, aux partenaires et aux réseaux de l'UNESCO, le cas échéant.

  1. Responsabilité de l’évaluateur

Les principales tâches de l’évaluateur consisteront à examiner les aspects suivants :

  • Evaluer l’état d’exécution physique et financier du Projet ;
  • Examiner les questions d’organisation et de gestion à l’achèvement du Projet ;
  • Mesurer le niveau de réalisation des objectifs du projet et la durabilité de ses résultats ;
  • Procéder à la revue des aspects techniques de la mise en œuvre du Projet, de l’exécution des prestations et supervisions ;
  • Tenir les réunions de concertation avec l’UNESCO et d’autres partenaires/acteurs clés impliqués ou concernés par la mise en œuvre du Projet dont la liste sera proposée par le projet ;
  • Tirer les leçons permettant d’assurer le maintien des acquis et la durabilité du Projet ;
  • Rédiger et soumettre le rapport à l’UNESCO et à la DGD, puis prendre en compte les commentaires et amendements éventuels formulés pour sa finalisation.

 

 

  1. Produits livrables et calendrier

 

L'équipe d'évaluation doit donc entreprendre les activités suivantes et soumettre les documents suivants :

 

  1. Soumettre à l'UNESCO un rapport initial comprenant la méthodologie d'évaluation finalisée et les principaux événements, consultations, etc. du projet, pour examen par le groupe de référence de l'évaluation afin de discuter de la marche à suivre.
  2. Soumettre un projet de rapport d'évaluation, selon la structure décrite ci-dessous, comprenant des conclusions et des recommandations claires pour la programmation future (les annexes ne sont pas obligatoires à ce stade).
  3. Réunir le comité de pilotage de l'évaluation pour discuter des résultats et prendre en compte les éventuels commentaires ou suggestions.
  4. Soumettre le rapport final, y compris les annexes et les documents justificatifs.

Sur la base des activités énumérées ci-dessus, la durée de l’évaluation sera de 40 jours ouvrable. Ainsi, la liste préliminaire des étapes clés et des résultats attendus est la suivante :

  • 28 novembre 2024 - début de l'évaluation.
  • 13 décembre- présentation du rapport initial
  • 18 décembre - réunion avec l'UNESCO et la DGD pour discuter du rapport initial.
  • 22 décembre – soumission du rapport initial révisé (prestation 1)
  • 20 janvier - soumission du projet de rapport d'évaluation (prestation 2)
  • 6 février - atelier de validation avec le groupe de référence
  • 17 février - soumission du rapport final à l'UNESCO (prestation 3) (voir ci-dessous)

 

Le rapport final doit être rédigé en français, comporter 25 pages au maximum et être structuré comme suit :

 

  • Résumé (deux pages maximum);
  • Contexte et description du projet ;
  • Objectif et portée de l'évaluation ;
  • Méthodologie de la collecte et de l'analyse des données
  • Résultats;
  • Conclusions
  • Recommandations (y compris une recommandation formelle sur la poursuite ou l'arrêt du traitement) ;
  • Annexes (y compris les termes de référence, les illustrations, les documents clés consultés, la liste des personnes interrogées et les questions d'entretien, etc.)

              

L’évaluateur rendra compte au bureau pays de l’UNESCO, exécutant du projet.

 

  1. Contexte sanitaire et sécuritaire de la RDC

La méthodologie pourra être revue en fonction de l’évolution de la crise sanitaire MPOX en RDC et sécuritaire dans les zones à visiter. Il pourra notamment être demandé à l’évaluateur de procéder à l’évaluation à distance ou avec l’assistance de consultants locaux. A cet effet, deux options se présentent :

 Option A : Les déplacements dans le pays et sur le terrain sont possibles, surtout dans cette ville du pays. Dans ce cas, la méthodologie reste inchangée

Option B : Les déplacements dans le pays et sur le terrain ne sont pas possibles. Dans ce cas la méthodologie change. Le contractant devra procéder à la collecte des données à distance et/ou via des relais locaux présents sur le terrain.

Chacune de ces deux options devra faire l’objet d’une proposition financière spécifique. Cette proposition financière devra être envoyée dans un email distinct de la proposition technique. Celle-ci ne doit pas comporter d’informations de prix.

 

  1. Qualifications des consultants en évaluation

L'évaluation doit être menée par une équipe. Celle-ci doit être composée d'au moins un évaluateur principal et d'au moins un expert en la matière ayant une grande expérience de l'évaluation ; mais d'autres compositions d'équipe avec plus de membres peuvent être envisagées.

 

Le Bureau d’études sera évalué sur la pertinence des profils de ses experts à répondre aux objectifs de l’évaluation.

Le Bureau d’études devra justifier des qualifications suivantes

 

Qualifications obligatoires :

 

Évaluateur principal

  • Master ou diplôme équivalent en évaluation, sciences politiques, sciences sociales, économie, administration publique ou tout autre domaine lié au sujet de l'évaluation.
  • Vaste expérience (plus de 10 ans) dans la conception et la conduite d'évaluations.
  • Connaissance des cadres de renforcement des capacités, démontrée par au moins cinq exemples de leur participation à l'évaluation de projets de renforcement des capacités.
  • Expérience préalable dans l'évaluation de projets axés sur la conservation et le développement.  
  • 5 ans d'expérience dans la conduite d'évaluations dans des contextes internationaux (y compris l'interaction avec un groupe diversifié de parties prenantes issues de milieux culturels différents).
  • Une capacité démontrée à entreprendre des projets d'évaluation de grande envergure dans des délais stricts.
  • Excellentes compétences linguistiques en français (communication orale et rédaction de rapports)
  • Aucune participation antérieure à la mise en œuvre des activités examinées.

 

Expert technique ayant :

  • Un Master en sciences environnementales, gestion des ressources naturelles, développement durable ou dans un domaine connexe.
  • Vaste expérience internationale (au moins 5 ans de travail dans un contexte international).
  • Expertise sur des questions climatiques et gestion des ressources naturelles
  • Expertise sur des questions liées au genre et autonomisation des communautés locales Excellentes compétences linguistiques en français (communication orale et rédaction de rapports).
  • Aucune participation antérieure à la mise en œuvre des activités examinées.

 

Qualifications souhaitables :

Collectivement, les consultants composant l'équipe d'évaluation doivent posséder les qualifications souhaitables et l'expérience suivantes :

 

- Expérience de travail préalable en Afrique sub-saharienne et en particulier dans la zone du bassin du Congo en général et en RDC en particulier.

- Connaissance des besoins de développement de la science, avec une compréhension particulière des besoins et des défis de la recherche dans les pays à revenus faibles et moyens.

-Connaissance du rôle de l'UNESCO et/ou des Nations unies et de leur mandat en matière de science.

-Expérience           des missions pour les Nations unies.

-Expérience           des missions axées sur les partenariats multipartites et la coordination dans le domaine des sciences

  • Exemples de travaux démontrant la compréhension et l'application des mandats des Nations Unies en matière d'égalité entre les hommes et les femmes et/ou des approches sensibles à la dimension de genre en matière d'évaluation.
  • Une bonne connaissance de la zone du projet serait un atout.
  • Une bonne connaissance de la langue française et/ou locale (Lingala/swahéli) serait un grand atout pour mieux échanger avec les partenaires localement sur le terrain

 

La vérification de ces qualifications se fera sur la base du curriculum vitae fourni. En outre, les références, les liens Internet ou les copies électroniques de deux ou trois exemples de rapports d'évaluation récemment achevés doivent être fournis avec la proposition technique. L'équipe d'évaluation doit soumettre la proposition technique et la proposition financière séparément pour qu'elles soient examinées par le comité de recrutement.

Les entreprises candidates doivent fournir les éléments suivants :

  • Une évaluation du statut juridique du bureau candidat et une copie du certificat d'enregistrement dans son pays de résidence ;
  • Un minimum de 5 ans d'activité dans les services internationaux est également requis ;
  • Évaluation de la solidité financière du fournisseur, qui ne doit pas figurer sur la liste noire des Nations unies, et qui doit fournir un certificat officiel de régularité fiscale, un certificat d'assurance et, sur demande, au cours du processus d'évaluation, un état comptable complet 
  • Présentation du bureau d’étude détaillant sa structure, son organigramme, ses activités et son personnel (3 pages maximum) :

 

  1. Budget

Le budget de cette évaluation couvrira le coût d'environ 40 jours ouvrables de temps professionnel total (tout le personnel inclus). Les tâches seront effectuées par le biais de réunions virtuelles via Teams ou vidéoconférence en raison de la large distribution géographique des bénéficiaires.

 

  1.  Références

Ressources pertinentes pour l’évaluation:

  • Manuel d’évaluation de l’UNESCO:
  • ;
  • Politique d’évaluation de l’UNESCO:
  •  
  • UNEG Guidance on Integrating Human Rights and Gender Equality in Evaluation:  http://www.uneval.org/document/detail/1616 ;
  • UNEG Ethical Guidelines for Evaluation:
  • ;
  • Normes et règles d’évaluation de l’UNEG:
  •  

 

Ressources pertinentes pour le projet :

Le programme MAB : Man and the Biosphere Programme (MAB) | UNESCO

 

[1] ODD 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables.

ODD 12 : Établir des modes de consommation et de production durables

ODD 13 : Prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions

ODD 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l'appauvrissement de la biodiversité

ODD 17 : Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement et le revitaliser